extrait de Dayly, Texas : L'écureuil

Publié le par Catherine Redelsperger

Dayly, Texas page 40 Samuel raconte "Nous espérions en nous rendant chez Jeffbackery rencontrer sur notre chemin des héros, des êtres fragiles à sauver, une pierre magique. Un jour nous avons recueilli un écureuil. il allait lentement boitant sur les abords de Central Park, non loin de notre espace à patins à roulettes. Nous l'avions facilement repéré. Les écureuils, nous les observions pendant des heures. Nous savions leur course, faites d'accélération, de freinage brutal, de position d'arrêt inquiéte, la tête, rapidement à gauche, à droite, pour repartir dans une acceleration imprévisible. Nous les chercions au début de l'automne roux, entre les feuilles des arbres. Nous les comptions. Certains bons jours, nous en dénombrions cent cinquante autour de notre cercle de jeu. Bref, ce jour-là, l'un d'entre eux était blessé. Nous avions pu caresser son pelage, moins doux qu'au regard. Nous lui avions fabriquer une attelle avec un bâton de glace acheté au kioske à l'enttée du zoo et un lacet sacrifié de la chaussure de mon frère. Nous avions récupéré une boîte de carton et préparé un nid de feuilles de marronier. L'écureuil contrairementà nos espoirs n'était guère conciliant....

Publié dans Dayly Texas

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